Page 22 - Bilan des activités et des propositions 2022
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Par ailleurs, les recettes commerciales, c’est-à-dire la vente de titres de transport, représentent une faible part du financement des transports en commun, en moyenne 17 % selon le GART. Selon ses partisans, la gratuité des transports en commun serait peu coûteuse. Tout d’abord, elle permet de faire des économies car il n’y a plus de frais de billetterie ni de contrôle. Ensuite, il semblerait que dans certaines agglomérations les recettes de billetterie soient inférieures aux frais de perception.
Enfin, pour beaucoup de villes moyennes, la gratuité des transports en commun apparaît comme un levier pour redynamiser leur centre-ville concurrencé par les zones commerciales périphériques. En ce sens, la gratuité peut participer à la préservation de l’activité commerciale des centres-villes.
Avantages collectifs
Le transport gratuit peut rendre le système de transport plus accessible et équitable pour les habitants à faible revenu. Il peut également provoquer des changements qui transforment le rapport des usagers au transport, avec l’effacement des barrières sociales, l’apaisement des tensions et la fin des contrôles.
La gratuité pourrait avoir un effet sur les incivilités mais les avis divergent. Certains affirment qu’elle entraîne une perte de contrôle de l’espace par l’exploitant. À l’inverse, une étude réalisée durant six mois à Dunkerque dans le cadre de la mise en place de la gratuité des transports publics le dimanche et les jours fériés fait apparaître une baisse de 59 % du nombre d’actes d’incivilités. Selon le maire de Dunkerque, la baisse des incivilités s’explique à la fois par un contentement généralisé (72 % des personnes interrogées estiment que la gratuité constitue une avancée), et par « la hausse du contrôle social, du fait qu’il y a davantage de monde dans le bus ».
Nos conclusions et propositions
Avant toute chose, les membres du CoDév considèrent que le véhicule individuel, quelle que soit l’énergie utilisée, ne constitue pas une solution pour limiter l’impact de la ZFE-m sur les habitants de La Cali.
Nous sommes également conscients que l’implantation des lignes, des arrêts de transports en commun de La Cali vers la Métropole ne sont pas en mesure de remplacer le véhicule.
Le CoDév déconseille donc l’aide à la conversion des moteurs thermiques vers des moteurs bioéthanol.
Il déconseille aussi la mise en place de prime à l’acquisition d’un véhicule électrique car ces solutions posent des problèmes notamment d’éthique (rareté des ressources et matières premières, recyclage des matériaux, etc.) sur lesquels s’accordent l’ensemble des membres.
Le véhicule personnel/professionnel sera donc encore pendant de très nombreuses années le moyen de transport principal vers la métropole pour des déplacements professionnels, personnels, scolaires, médicaux...Alors il nous faut agir différemment sur :
Les déplacements
Changer les habitudes de déplacements et les encourager :
Le CoDév propose de mobiliser les solutions de mobilité pour limiter l’impact de la ZFE-m de Bordeaux Métropole sur les habitants de La Cali.
Reporter au maximum les flux Cali – Métropole vers les infrastructures de transports en commun : du bus aux aires de covoiturage ou gares ferroviaires, des gares de La Cali vers Bordeaux Métropole
Accompagner aux mieux les habitants dans le changement de leurs habitudes de déplacements Encourager l’usage des transports en commun en veillant à ne pas augmenter sensiblement les temps de trajet
La voiture, le covoiturage, les aires
Créer davantage d’aires de covoiturage dédiées aux véhicules : le long de la D1089 à St Seurin sur l’Isle / St Médard de Guizières / Abzac / Libourne ; le long de la D674 à Coutras / St Denis de Pile / Les Billaux ; le long de la D910 à Lagorce / Guitres / Sablons
Mettre en place un système de mise en relation entre covoitureurs grâce aux vignettes Crit’air ; le site de La Cali ou celui du Calibus pourrait également prévoir une page dédiée à cette mise en relation
Le stationnement
Faciliter l’accès au futur PEM de Libourne
Créer des parkings relais aux abords des axes principaux de circulation
Aménager des parkings adaptés et agrandis aux abords des gares SNCF
Construire ou réaménager des parkings relais en périphérie de Libourne, au niveau des principaux axes d’entrées de la commune (D1089, D2089) ; ces parkings relais disposeront également d’aires de covoiturage pour des trajets en direction de Bordeaux ou Libourne.
Nous sommes informés du prix de la construction d’un emplacement parking : 9 000 euros la place en RDC et 25 000 euros en aérien.
La construction d’immenses parkings autour de la rocade bordelaise conduiraient à la saturation des voies d’accès environnantes.
BILAN DES ACTIVITÉS ET DES PROPOSITIONS 2022
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