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 Fiche technique N°182 - Janvier 2024
L’IFV, vos références techniques
  Mesure prophylactique
  Objectif(s)
  Facteurs influencés
  Période de réalisation
   Épamprage
 - Suppression de supports végétaux à contaminer proche du sol.
- Réduction de la densité du feuillage.
  - Eau
- Air
- Température
   Mai à juin
   Levage - relevage
- Faciliter la circulation dans les rangs. - Suppression de supports végétaux
proches du sol.
- étaler la végétation sur un plan
(le rang).
 - Eau
- Air
- Température
  Mai à juin
 Effeuillage
  - Suppression de supports végétaux à contaminer à hauteur de la zone fructifère.
- Réduction de la densité du feuillage.
- Augmentation de l’aération des
grappes.
  - Eau
- Air
- Température
  Idéalement au stade nouaison-grains de plomb
  Remarques :
• Toutes les pratiques agronomiques peuvent s’inclure dans la prophylaxie en fonction du moment où elles seront mises en œuvre.
• Le moment de la réalisation d’une action prophylactique impacte sur son efficacité. Trop tôt, elle est inutile, trop tard, elle peut être inefficace, ou pire, faciliter le développement du bioagresseur.
• Son efficacité peut s’exercer à long terme, par exemple, une diminution progressive de l’inoculum par la collecte et la destruction des baies et rafles atteintes de black-rot.
• L’intégration de toutes les particularités de l’écosystème de la parcelle doit être considérée lors du choix des pratiques prophylactiques et s’in- clure dans une stratégie de gestion de la culture plus globale.
• La prise en compte d’autres problématiques nécessite des adaptations des actions prophylactiques et peut modifier les habitudes. L’évolution du climat est l’un d’eux. Ainsi, par exemple, la période d’effeuillage et sa réa- lisation doivent être précoces (proche de la nouaison) en cas de problé- matique sanitaire fongique. Elles peuvent alors interférer avec le relevage et compliquer l’organisation des chantiers par la suractivité engendrée.
• La prophylaxie n’empêche pas totalement l’action du bioagresseur. Son efficacité dépend aussi du niveau de pression exercé. S’il est faible, le bioagresseur aura probablement peu ou pas d’impact sur la vigne, s’il est fort, des interventions complémentaires telle qu’une application de pro- duits phytosanitaires sera alors nécessaire.
Figure 2 : Tableau d’exemples de mesures prophylactiques :
- Toutes ces mesures prophylactiques améliorent le positionnement des - L’épamprage et les levage et relavage réalisés trop tardivement peuvent produits phytosanitaires. faciliter ou accroître la dissémination des pathogènes déjà présents.
> Quelle attention devons-nous apporter pour sa mise en application ?
 Pour en savoir + :
Pour en savoir + : IFV – Vinopôle Bordeaux Aquitaine UMT SEVEN Marc Vergnes - marc.vergnes@vignevin.com ;
Marc Raynal - marc.raynal@vignevin.com
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