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 personnalisation esthétique, avec éclairage ou matériaux particuliers, pour les visites de leurs clients. »
Pour l’avenir, Yannick Lemoine compte sur le développement de sa société de bâ- timents en kit, notamment dans le secteur viticole. Et comme il constate une progres- sion de la demande de recyclage des struc- tures de stockage, il pense développer une plateforme de mise en contact, pour la- quelle son groupe assurera le contrôle de conformité des lots d’occasion.
Dossier
Stockage et manutention
  Dossier réalisé par Bruno Boidron et Marie-Noëlle Charles
  Oxoline fête ses 20 ans et parcourt le monde
Il y a 20 ans, l’élevage en barriques battait son plein, et dans des chais « étroits » que l’on n’envisageait pas alors de reconstruire, il fallait trouver une so- lution pour placer le plus grand nombre possible de barriques dans un espace restreint. La gamme Oxoline est née de cette nécessité. En lieu et place de barriques, gerbées sur une ou deux hau- teurs, avec des bondes inatteignables pour le travail d’élevage, il fallait trouver le système qui permette que chaque fût soit accessible, indépendant, facile de mise en place et de manutention (sou- tirage, bâtonnage, lavage...).
Oxoline1, fruit de ces contraintes, ré- pondait à ces critères en deux versions, compact (sans galets de rotation) ou standard (avec galets). Conçu par des professionnels de la tonnellerie, ce mo- dule de stockage a pris en compte l’es- thétique et l’usage avec réussite.
Les chais construits depuis quelques années sont plutôt circulaires au lieu d’être rectilignes, il faut donc s’adapter et permettre de dessiner des courbes : Oxoline2 a répondu à cet objectif en 2005 (toujours en deux versions, avec ou sans galets).
Les utilisateurs le confirment : les opé- rations sont aisées, rapides, et à l’utili-
sation, le système permet un gain de temps pendant l’élevage des vins et lors des manipulations des fûts.
Les modules représentent cependant un investissement non négligeable. Par fût de 225 litres, il faut compter de 150 (sans galets) à 223 euros pour l’Oxo- line1, et de 200 (sans galets) à 280 eu- ros pour l’Oxoline2.
Avec le temps et le plus souvent à la demande des utilisateurs, une gamme d’accessoires a complété l’offre (bac de vidange, canne de lavage...).
Côté RSE, la société Oxoline fabrique ses modules à partir d’un acier com- portant 80 % d’acier recyclé, produit en Catalogne. La fabrication est purement française, ses partenaires sont à proxi- mité (La Rochelle et Limoges), le plus
éloigné se trouvant en Alsace.
Par expérience, en plus de 20 ans, ces
modules en acier galvanisé (intérieur et extérieur) recouverts d’une peinture époxy ne nécessitent pas de service après-vente. Les pièces les plus fragiles, les galets de rotation, peuvent parfois pâtir de mauvaises manipulations de fûts pleins. Ils sont fournis à la demande.
Dans un contexte difficile pour le monde viticole en France, Oxoline as- sure son développement par la distri- bution de ses produits à l’international. C’est une belle réussite, que ce soit pour les vins (Japon, États-Unis) ou pour les spiritueux.
Et après la barrique, la société a com- mencé à développer ses premiers sup- ports pour les amphores.
CONNEXION - VINS DE BERGERAC ET DURAS - OCTOBRE 2023
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