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Le stockage en hauteur
Le stockage en hauteur est souvent une solution utilisée pour un gain de place. Cependant, il nécessite une sécurisation, par des rayonnages so- lidement ancrés et bien agencés par exemple, ou par une mezzanine mu- nie de garde-corps et d’une barrière écluse pour charger et décharger les éléments à stocker.
Dossier
Stockage et manutention
Réduire ou assister la manutention, un enjeu pour faciliter le travail
Qui dit stockage dit manutention. Dé- placer des barriques, des palettes, des cartons, des machines, implique une
intervention humaine. Dès lors, comment adapter le travail aux collaborateurs, et non l’inverse ? Mener une réflexion pour réduire les manutentions autant que faire se peut, ou pour assister la manutention si on ne peut la supprimer, devient une né- cessité pour améliorer les conditions de travail et gagner du temps.
Faciliter la manutention manuelle
Différentes pistes de réflexion sont en- visageables :
- Diminuer la taille et le poids des charges à porter, en fractionnant par exemple les charges ou en s’organisant pour les manutentionner à plusieurs.
- Faciliter l’accès aux zones d’approvi- sionnement, de stockage et d’évacuation (absence de dénivelé, dégagement des passages, mises à hauteur, etc.).
- Envisager de réduire les distances lors du port de charges, en créant des zones de stockage tampon, en organisant le rangement ou en approchant les lieux de stockage des zones de « production ».
Utiliser des aides techniques adaptées
Limiter le recours à la manutention ma- nuelle et aux déplacements avec port de charges reste malgré tout une priorité. Une piste de solution sera de choisir des moyens d’aide à la manutention, comme des transpalettes ou gerbeurs électriques, des chariots élévateurs, ou d’autres dis- positifs spécifiques (tapis convoyeurs, basculeurs de cagettes, tables élévatrices inclinables ou basculantes, potences de préhension, monte-charges, filmeuses de palettes, pinces à barriques, etc).
Dès lors, un cahier des charges précis et exhaustif devra être établi en fonction des besoins et des réalités du terrain, en impliquant les futurs utilisateurs dans la
réflexion. Avant de choisir un chariot élé- vateur par exemple, il faudra déterminer :
- son utilisation (opérations et types de charges, déplacement intérieur et/ou exté- rieur, charge maximale souhaitée, hauteur de levage...) ;
- ses dimensions, son rayon de bra- quage, son énergie et ce que cela implique en termes de logistique, les caractéris- tiques des roues et les types de pneus ;
- sa zone de remisage, la gestion de l’en- tretien et la maintenance, etc.
Enfin, en cas d’acquisition d’un équipe- ment, la réflexion devra aussi concerner la conception des installations et l’organi- sation des espaces : zones de circulation et de manœuvres suffisamment dimen- sionnées pour permettre le déplacement des personnes et des équipements en sécurité ; éléments stockés aisément ac- cessibles et bien rangés ; caractéristiques optimales des sols, etc.
Former et accompagner les collaborateurs
La sensibilisation et la formation des salariés aux tâches à réaliser, à la sécuri- té et à l’utilisation d’outils et équipements spécifiques restent indispensables, d’au- tant plus lorsqu’on envisage d’utiliser des appareils de levage et de transport.
Points de vigilance
- Pour les aides non motorisées, on pensera à la maniabilité et à la capa- cité de roulement notamment.
- Pour la manutention mécanique, on intégrera dans le projet tout ce qui en découle : conformité, évaluation des risques inhérents, signalétique, vérifications périodiques, autorisation de conduite délivrée par l’employeur pour certaines catégories d’engins de levage, etc.
Pour aller plus loin
Le site internet « monprojetdechai.fr » est à votre disposition pour vous aider dans votre réflexion. Vous pouvez également faire appel à l’équipe Prévention des Risques Professionnels de la MSA Gironde, pour un accompagnement personnalisé, au 05 56 01 97 71.
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