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Qu’en est-il aujourd’hui de l’industria- lisation de cette bouteille technologique ?
Nous avons ouvert depuis l’automne dernier un atelier test que l’on nomme Atelier Bêta à Portet sur Garonne dans la banlieue de Toulouse. Il a une capacité de production de 50 000 bouteilles par an. Nous y avons d’ailleurs fabriqué nos premières bouteilles en fibres de lin pour une marque de Cognac et également pour le château Saint Cernin, bien connu du vignoble bergeracois, dont la première mise en bouteille de lin s’est faite le 2 mai pour sa cuvée « Petit Cernin ». La seconde étape de notre projet d’industrialisation est
Bouteille composite en fibres de lin
en cours, car en effet, depuis le début du mois de mai, nous avons pris possession d’un bâtiment de 5000 m2 à Bergerac dans une zone regroupant des entreprises innovantes et en développement, l’ESCAT. Notre objectif est de créer l’usine 1.0 qui permettra d’augmenter notre capacité de production afin d’atteindre l’année prochaine les 700 000 bouteilles fabriquées. Nous ferons évoluer petit à petit l’outil industriel pour en 2025 produire 7 millions de bouteilles, en 2026, 15 millions et pour atteindre au final, 30 millions de bouteilles. Le lancement effectif des chaînes de production débutera dès la
première semaine de juin. Notre réflexion actuelle se porte sur la réduction des coûts de revient d’une telle bouteille composite, puisqu’il est aujourd’hui d’environ 3,40 euros. Nous devrions tomber aux alentours de 1,20€, 1,40€ d’ici les 18 prochains mois
> Bertrand Ballesta
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15 CONNEXION - VINS DE BERGERAC ET DURAS - MAI 2023