Page 36 - Bilan des activités et des propositions 2022
P. 36
«Déchets» : développer des activités de proximité et une «économie circulaire»
Réunion du 27 octobre avec le Smicval
Cette réunion n’a pas apporté d’avancées sur nos thèmes car le projet du Smicval (dont on peut prendre connaissance sur sa page dédiée https://www.smicval. fr/le-smicval/#zw) répond en partie à nos demandes, et avait déjà trouvé réponse lors de l’intervention d’Hélène Boisseau et Clémentine Derot le 22 septembre. Les échanges ont donc confirmé les points suivants :
Sur L’ACTION N°1 COLLECTE, LAVAGE ET REDISTRIBUTION DES BOUTEILLES DE VERRE Accueillir et favoriser l’action d’une association ou d’une entreprise assurant la collecte, le lavage et la redistribution de bouteilles de verre.
Le Smicval reste flou en ce qui concerne ses propres lieux, mais reste à l’écoute des besoins de la Consigne Bordelaise. Partenaire de jardins partagés et de recycleries dans La Cali, le Smicval comprendrait l’accueil du verre dans ce type de lieux répartis sur le territoire, qui pourraient permettre le dépôt et la collecte des bouteilles au plus proche des usagers, en réduisant les tournées de l’association collectrice. Le Smicval nous convie à participer à la rédaction de son manifeste, qui à l’échelle nationale avec d’autres organismes devrait proposer aux entreprises et aux distributeurs des réglementations et des surpressions d’emballages, entre autres.
Sur L’ACTION N°2 BROYAGE DES VÉGÉTAUX / ANIMATIONS
Favoriser une alternative à l’apport individuel des “déchets verts” en déchetterie, et au traitement de ces matières végétales.
À cause de la hausse des coûts, le broyage à domicile n’est pas d’actualité. Nous ne pouvons que plébisciter le projet de plates-formes proches des usagers pour le broyage et la récupération éventuelle du broyat. Une réduction de la quantité des résineux de haie s’impose. Nous ne pouvons qu’accompagner le programme du Smicval rappelé ci-dessous :
Des pôles de dépôt plus nombreux, pour ouvrir l’accès à la ressource verte
Des plates-formes proches des usagers pour le broyage L’accompagnement à l’arrachage des conifères et
au remplacement par des espèces aux tailles moins fréquentes, des subventions à l’arrachage
Des aides à la prestation de broyage individuel, collectif ou par un prestataire
Des animations type « formation d’éco-jardinier » Subventions pour des kits de mulching
Mutualiser les communes
Joindre les maraîchers et les jardins partagés demandeurs de tonte, de broyat, de compost
Les interlocutrices proposent au Jardin de Borgès, jardin partagé d’Izon, de faire partie des pôles en réseau. Ils interrogent un panel d’usagers, suivent des familles 0 déchet. Nous demandons une communication renouvelée, plus précise.
Lors de cette réunion, la problématique de l’apport volontaire a aussi été abordée :
Notion de langage importante : ne plus parler de recyclage, mais de tri car ce qui est réaliste n’est pas l’éventuel recyclage, parfois illusoire et toujours très coûteux. La vraie problématique est de trier réellement, de jeter séparément. Surtout les biodéchets à ne pas mélanger avec le reste.
Une réunion de présentation du nouveau programme du Smicval au CoDév devrait être prévue, suivie d’une séance de questions-réponses.
Réunion du 13 novembre sur le projet de la réforme de la collecte des déchets du Smicval
Tour de table des avis :
Denis :
L’axe est de parvenir à la réduction des déchets, de réduire le volume à l’enfouissement, d’inclure vraiment les plastiques dans le tri.
L’apport volontaire n’est pas perçu par les gens comme une solution. Risque de dépôts sauvages.
OK pour des plates-formes de broyage
Bernadette :
On s’habitue aux containers, on a vécu cela sans problème par le passé. 1 seul passage de camion coûte 1000 € ! Ce qui vaut bien qu’on fasse un effort pour économiser l’essence et l’énergie.
Avantage des ripeurs qui évolueraient vers des fonctions moins toxiques pour eux, sans licenciements et création de 30 postes sur La Cali.
La pratique du jardin permacole à Izon nous fait comprendre et apporte chaque jour des solutions 0 déchet.
Jean :
La réduction des coûts est un argument très positif. Malheureusement cela se heurte à l’attitude des consommateurs
BILAN DES ACTIVITÉS ET DES PROPOSITIONS 2022
36