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Notons que cette sensibilité potentiellement accrue des organismes déficients en Fe à la toxicité
cuprique illustre le fait que l’écotoxicité de Cu ne dépend pas que de la biodisponibilité de Cu dans
le sol mais aussi de celle d’autres éléments avec lequel il est en interaction, tel que le Fe. Dans un autre registre, cet antagonisme Cu/Fe incite à maitriser le chaulage des sols viticoles non calcaires afin de ne pas induire, en cas d’excès, une baisse trop prononcée de la biodisponibilité de Fe dans l’horizon de surface.
Technique
Références bibliographiques
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Figure 3. Symptômes de toxicité cuprique sur blé dur observés
Figure 3. Symptômes de toxicité cuprique sur blé dur observés sur un sol calcaire à
sur un sol calcaire à antécédent viticole (Hérault).
antécédent(vcirtéidcoitleph(Hotéor :aAul.tM)(icrhéaduidt,pMho.tBora:vAin.,MP.iHchinasuidng,eMr,.IBNRraAveinM,oPn.tHpeinllsieinr)ger, INRAe Montpellier).
Conclusion
spécifiquement sur les parcelles calcaires physiologie de la vigne et sur la pérennité chargées en Cu un jaunissement révéla- des agroécosystèmes viticoles. Il paraît
S’il parait indispensable de chercher des alternatives au Cu, efficaces et durables, pour lutter contr
teur d’une chlorose ferrique (Figure 3), a donc utile de dédier davantage d’études
le mildiou de la vigne, il est important de rappeler que les démonstrations d’une écotoxicité de Cu e
permis d’établir un lien, depuis confirmé, sur le sujet, par exemple, en suivant sur le
sols viticoles sont rares. A l’inverse, aucune étude ne démontre que cette contamination cupriqu
entre contamination cuprique des sols et moyen terme l’effet de doses de Cu simi- déficience en Fe des cultures. laires à celles utilisées au vignoble sur un
certes modérée, des sols viticoles français est sans effet sur la physiologie de la vigne et sur l
Cette carence induite en Fe est le plus cortège de cibles et de traits permettant
pérennité des agroécosystèmes viticoles. Il parait donc utile de dédier davantage d’études sur le suje
souvent observée sur céréales, ce qui une évaluation précise de la qualité biolo-
par exemple, en suivant sur le moyen terme l’effet de doses de Cu similaires à celles utilisées a
suggère que l’excès de Cu perturbe l’ac- gique des sols. Il est également important quisition de Fe basée, pour les graminées, de souligner que l’écotoxicité de Cu ne
vignoble sur un cortège de cibles et de traits permettant une évaluation précise de la qualité biologiqu
sur la production de certaines molécules dépend pas que de la teneur totale en Cu
des sols. Il est également important de souligner que l’écotoxicité de Cu ne dépend pas que de l
(phytosidérophores). L’hypothèse sous- du sol mais aussi des caractéristiques du
teneur totale en Cu du sol mais aussi des caractéristiques du sol qui conditionnent sa biodisponibilit
jacente est que dans les sols où la biodis- sol qui conditionnent sa biodisponibilité. ponibilité de Fe est faible, typiquement en Aussi, semble-t-il nécessaire de fournir à
Aussi, semble-t-il nécessaire de fournir à la sphère viticole des indicateurs de biodisponibilité de C
sol calcaire, le Cu détournerait les phyto- la sphère viticole des indicateurs de bio-
plus robustes que l’extraction à l’EDTA pour mieux appréhender le risque d’écotoxicité de Cu dan
sidérophores de leur fonction initiale de
disponibilité de Cu plus robustes que l’ex- traction à l’EDTA pour mieux appréhender le risque d’écotoxicité de Cu dans les sols de vigne.
> Jean-Yves Cornu1
1. ISPA (UMR Interactions Sol Plante Atmosphère), Bordeaux Sciences Agro, INRAE, 33140 Villenave d’Ornon
Contact : jean-yves.cornu@inrae.fr
Publié en partenariat avec.
les sols de vigne.
complexation du Fe. Notons que cette sensibilité potentiellement accrue des or- ganismes déficients en Fe à la toxicité cu- prique illustre le fait que l’écotoxicité de Cu ne dépend pas que de la biodisponibilité de Cu dans le sol mais aussi de celle d’autres éléments avec lequel il est en interaction, tel que le Fe. Dans un autre registre, cet antagonisme Cu/Fe incite à maîtriser le chaulage des sols viticoles non calcaires afin de ne pas induire, en cas d’excès, une baisse trop prononcée de la biodisponibili- té de Fe dans l’horizon de surface.
Conclusion
S’il paraît indispensable de chercher des alternatives au Cu, efficaces et durables, pour lutter contre le mildiou de la vigne, il est important de rappeler que les démons- trations d’une écotoxicité de Cu en sols viticoles sont rares. À l’inverse, aucune étude ne démontre que cette contamina- tion cuprique, certes modérée, des sols viticoles français est sans effet sur la
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