Page 33 - Bergerac-Duras Mag Connexion n° 08
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au chitosane a été établie pour des isolats de chacun des 6 grands
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une grande proportion de souches résistantes au pSaOs e(fgficroieunptepAoWur RlaI mapîatrsisepedretusrbearclteérdi
Les souches qualifiées de TOLÉ-
RANTES, transitoirement affectées par le
B. bruxellensis est donc globalement af-
rencontrés en œsountiroagloe gefifiecac?e après le traitement per le
traitement, mais qui présentent des popu-
d’altération B. bruxellensis, pour 80 % d L’étude a été élargie à 27 espèces de levures et ebxap
groupes génétiques. 2
L’ap
FIGURE 2. Répartition des souches de B. bruxellensis selon le groupe génétique (nombre
moût est inoculé 1499) sont sensibles au chitosane. rem
Aux doses de chitosane préconisées en œnologie (4 à 10 g/hL),
entrTe epacrehntnhèisqe)uen fonction de leur comportement vis-à-vis d’un traitement au chit
l’étude ne permet pas d’établir Cunolinenclculasirieot nrobuste entre groupe
10 g/hL dans un même vin rouge.
non
le déroulementladb génétique et comportement de la souche (Figure 2). Cependant,
condition de laboratoire en vins standar- transitoirement, par un traitement au chitosane à 10 g/hL d
u’en est-il des autres microorganismes
disés, 41 % des souches de B. bruxellensis intérêt limité, voire nul psourtilragmeaeîtrfifisceadce
ncopnrétsrenétesnt uen ncomœporntemoelnot «gseinesible?»
et 38 % sont plutôt associées à une ré-
vin rouge. Par exemple, parmi les levures S. cerevisiae testLéees
tude a été élargie à
27 espèces de
levures et
sont variables sur les espèces de levures dites non-Sacchacarot
FIGURE 2. Répartition des souches de B. bruxellensis selon le groupe génétique (nombre d’essais
ponse dite « intermédiaire ».
entre parenthèse) en fonction de leur comportement vis-à-vis d’un traitement au chitosane à
nologiques. Les trois grands comportements vis-à-vis du chitosane n’est donc pas recommdaensdéso.uches app
sout rencontrées en phase pré-fermentaire. Au laboratoire, la m
parmi une cinquantaine testées en vin entre parenthèse) en fonction de leur comportement vis-à-vis d’un traitement au chitosane à plupart des microorganismes étudiés sont affectés, au moins le bon dérouledmees
Finalement, divers essais ont démontré
10 g/hL dans un même vin rouge.
nt retrouvés, en proportions variables selon l’espèce ou le groupe pour sa tolérandce’al
que, après soutirage, le traitement au chi-
partie des souches de l’espèce Hanseniaspora uvarum n’e
FIGUFRigEur2e.2R.éRpéarptiatirotnitidoens sdoeuschseosudcehBe.sbdruexBel.lebnrsuisxesellleonslies gsreoluopne lgeéngértoiquupee(gnoémnébtrieqdu’essais espèces considéré (Figure 3). chitosane. Par aétiull
tosane élimine près de 80 % des souches
affectée par un traitement précoce au chitosane. Pour des l
inté nt variables sur les œespnoècloegsiqduesl.evLuersestrodisitegsrannodns-Scaocmchpaorrotemmyecnets vivsa-ària-vbiles sdusucepctihbiltiotystao ncheitosan treatment in wine.” (Fr
Les microorganismes œnologiques réagiss
une grande proportion de souches résistantes au SO (geroxuppliequAéWpRaI r lpaas
2
vis-à-vis d’un traitement au chitosane d
mo 1499) sont sensibles au chitosane. L’élimination de B
Qu’en est-il des autres microorganis
URE 2. Répartition des souches de B. bruxellensis selon le groupe génétique (nombre d’essais
lations viables et cultivables importantes étude, et de façon durable. De manière
dans la fraction de vin soutiré et dans les g/hL danlisesunà mdiêxmjoeurvsin. rouge.
des souches appartenant au groupe gé
fectée par le chitosane2. Pour preuve, en
chitosane. Par ailleurs, vuins-àtra-vitsemde’unnt ptréacit La plupart des microorganismes étudiés sont affectés, au
catégorisés comme étant sensibles, inte
L’éli œnologiques. Les trois grands comportements vis-à-vis du chit
re parenthèse) en fonction de leur comportement vis-à-vis d’un traitement au chitosane à Conclusion
d’u sont retrouvés, en proportions variables selon l’espèce ou le g
pour sa tolérance aux sLuelfistmesic)roteosrtégeasndipsams d’espèces considéré (Figure 3). 5
le bon déroulement decaltaégfoerimséesntacotiomnm
ou des bactéries acétiqdu’aelsté.rDateiopnluBs.,barup delamoitiésontefficacementéliminéesparlechitosane.vLies-s
bactéries rend aléatoire le bon déturoduele, metednet dfaeçloan
(nombre d’essais entre parenthèse) en fonction de leur comportement
vis-àd-v’isndté’urnêtracitoememnteauTc.hidtoeslabnreuàe1c0kgii/hoL udanMs u.npmuêlmcehevirnrirmouage,. les résultat
Qu’en est-il des autres microLesoaurtegurassnouhiasitmentremsercierl’Agencenationaledela pou
rouge. Cependant, certaines souches
10 g/hL dans un même vin rouge.
nsitoirement, par un traitement au chitosane à 10 g/hL dans un intérêt limité, voire restent insensibles au traitement et de- très hétérogènes et dépendent clairement de la souche considé
rencontrés en œnologie ? CHITOWINE : ANR-17-CE21-0006. chit rougem.euPreanrt veiaxbelems petlesu,scpeaptribmleis ldeescrloeîtvreures S. cerevisiae testées, plus ou des bactéries
Les bactéries acétiques sont très peu affectées par un traitemen et produire des phénols volatils dans un le
la moitié sont efficaL’céetumdent aélimétiénéeéslaprgaireleàchi2to7sanees.pèLecseseffdeets leSvouurercses e:tArtbiclae cprteénrainetssa source des articles de recher
vin pourtant traité.
Qu’en est-il des autres microorganismes
revanche, une ap
rev d’un soutirage ef
pas efficient pour
rend aléatoire le
Co
Pour un même vin et une souche don-
rencontrés en œnologie ?
n’est donc pas re
ou ncontrées en phase sopnrét -rfertrmoeunvétasi,re.n Apuroplaobrotiorantsoivrea,rialablems asjeluorne l’escphitèocsaen aonutimleicrogbiraol uefpfeect on wine microbes” (Int. Jour
née, la dose utilisée, 4 ou 10 g/hL (comme
L’étude a été élargie à 27 espèces de levures et bactéries ren rtie dpersécosnoisuécehpearsl’OdIVed), ’mel’osedpsuèplecèpeceseu cleHocnoamsni-dseénréia(sFpigourare u3v)a. rum n’est pas
donc attachés à rechercher l’existence
Assessment of chitos
d’un lien potentiel entre le groupe géné-
tique et le comportement vis-à-vis du chi-
6
Aux doses de chitosane préconisées
en œnologie (4 à 10 g/hL), l’étude ne per-
met pas d’établir un lien clair et robuste
entre groupe génétique et comportement
Les bactéries acétiques sont très p0e1u8a-2f2fe5c8té0e-7s par un traitement dans I., 2 Da Silva T, AlbertAins
tosane sur une cinquantaine de souches . Ainsi la nature du comportement de souches de B. bruxellensis face à un traite- ment au chitosane a été établie pour des isolats de chacun des 6 grands groupes génétiques.
4 Campbell-Sills H., El Khoury M., Favier M.,MRi D., Masneuf-Pomare
Lafargue M. and Lucas P.M.co(2n0di1ti5on).s.PPhLyoloSgOenDnoe. testées au sein d’une espèce ou d’un groupe de microorganismes après traitement au chi reveals specific domestication of strains to cideSra
de la souche (Figure 2). Cependant, une
URE 3. Répartition du profil sensible, intermédiaire ou tolérant des souches microbiennes
4
œnologiques. Les trois grands comportements vis-à-vis du chitosane n’e
fectée par un traitemLaentplpurpéacrotcedeasumcihcirtoosargnaen.isPmoeusr déetusdlieévsurseosnt affectés, au moins
portement de la souche, seulement l’en-
sont retrouvés, en proportions variables selon l’espèce ou le groupe
vergure du résultat.
Les auteurs souhaitent re 1 Miot-Sertier C., Paulin MC.H, IDTOuWtilhINLE.,: BANaRlle-1s7tra-CEP.
intérêt comme T. deltbrarunesictokiireomuenMt,. paurlcuhnerrtrimaiate,mlesnt réasuulctahtistosoante à 10 g/hL dans un d’espèces considéré (Figure 3).
s hétérogènes et dépveindroenutgcel.aiPraemr exnet mdepllea, spoaurcmhielecsonlesviduéreréseS.. cerevisiae testées, plus
Existe-t-il un lien entre La plupart des microorganismes étudiés sont affectés, au moins
s bactéries acétiquesdseonlat trmèsoiptiéeusoanfftecetféfiecsacpeamr eunt tréalimteimnéeenst dpanrsle chitosane. Les effets
le groupe génétique transitoirement, par un traitement au chitosane à 10 g/hL dans un
CHIT
Microbiol. (381). https://doi.org/10.1016/j.ijf sont variables sur les espèces de levures dites non-Saccharomyces variablesusceptibilitytoc
des levures B. bruxellensis vin rouge. Par exemple, parmi les levures S. cerevisiae testées, plus
2 Da Silva T, Albertin W, Dillmann C, Bely M, la Gu
et leur réponresnecvoinst-ràée-vsisen phadselaprméo-feitirémseonntat iereffi.caAcuemlaenbtoéralimtoiinreée,slapamr laejecuhrietosanchei.tosLaensaentfifmeitcsrobial eff Sou
du chitosanep ?artie des souchessodnet vla’erisapbèlecse suHr alenseensipaèspceosradeuvleavrurmes nd’ietesst npoans-Saccharomyces varia Saccharomyces genus results in homoeostasis and
rencontrées en phase pré-fermenctoanidreit.ionAs.uPLloaSbOornaet.ohitrteps,:/l/adomi.aorjge/u1re0.13c7hi1to affectée par un traitement précoce au chitosane. Pour des levures
Le lien entre la sensibilité au SO2 et
l’appartenance à undg’rionutéperêgténcéotiqmuemde T. delbrueckii ou M. pulcherrima, les résultats sont
I., Coulon J., Moine V., Vallet-Courbin A., Maupe
Les a Assessment of chitosan antSimoiucrocebsial:eAfrfteiclet oprnenwani
D., Masneuf-Pomarede I., De Vienne D. and Maru
partie des souches de l’espèce 3HAavnrasmeonviasMpo.,raCiburavarioruAm., Pne’eltisetr Ep.,aCs oton M
5 G., Capozzi V., Bmaiotta G., Salin F., Dols-Lafarg
1 Miot-Sertier C., Pa B. bruxellensis a été démontré en 2018 . affectée par un traitement précoce au chitosane. Pour des levures
très hétérogènes et dépendent clairement de la souche considérée.
Les travaux du projet CHITOWINE se sont
W. and Masneuf-Pomarede I.I.(,2C0o1u8loan). JB.,reMttaoninoem d’intérêt comme T. delbrueckii ou M. pulcherrima, les résultats sont
Les bactéries acétiques sont très peu affectées par urenvetaralsitaemdipelnoitdd-traipnlosid complex structured acco
très hétérogènes et dépendent clairement de la souche considérée. 1 geographical distribution. SciM. iRceropb. i(o8l.) (4318316)..hhtttt
Bactéries acétiques
Sherman D.J., Bouchez O.,SCacoctohnaroEm.,ycCeostogne2nu FIGURE 3. Répartition du profil sensible, intermédiaire ou tolérant des souches micr
10 g/hL dans un même vin rouge. 3 Avramova M., Cib co
Sh tées au steaintde’sunaeuesSpOèce(goruoud’puen AgWrouRpIe1d4e99m)icerosot rganismes après traitement au chitosane à bruxellensis displays variablreevseuaslcsespptiebciliiftiyc dtoomc
grande proportion de souches résis-
Figure 3. Répartition du profil sensible, intermédiaire ou tolérant des souches
2 sensible au chitosane.
microbiennes testées au sein d’une espèce ou d’un groupe de microorganismes après Laf Microbiol. (11)571067. http1:/5/0d6o–i.1o5rg1/81. 0h.tt3p3s:8/
g/hL dans un même vin rouge.
traitement au chitosane à 10 g/hL dans un même vin rouge.
rev 15
S Technical Reviews | septembre 2023
W sensitivity through ge
1506–1518. https://doi.org/10.1093/gbe/e G., Capozzi V., Bma
3 5 Avramova M., Vallet-CourbWin. aAn.,dMauspneuf-JP.o,
G. W. (2018b). Molecular diaregvneoaslis aofdiBprleotitda-ntroipl
IVES Technical Reviews | septembre 2023
sensitivity through genotype spgecoigfircapmheitchaoldd.isFtroibnut
org/10.3389/fmicb.2018.01286-202580-7 rev ge
6PaulinM.,Miot-SertierC.,4DuCtilahmL.p,bBerlal-SssiellsleHtC.,. 01
P., Michaud P., Doco T., BallSehsetrarmPa.,n ADlb.Je.,rtinBoWuc.
Coulon J., Vallet-Courbin A., MLaafaurpgeuueJ.Ma.ndanDdolsL-uL
33 CONNEXION - VINS DE BERGERAC ET DURAS - OCTOBRE 2023
P., Michaud P., Doc
5 Avramova M., Val W. (2018b). Mo5le
se org/10.3389/fmicb
or 6 Paulin M., Miot-Se
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