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produits de biocontrôle à faible risque ou uniquement composés de substances de base.
Le CSP vise à parvenir à une réduction des usages et des impacts des produits phytopharmaceutiques. Il vise à promouvoir le respect des principes généraux de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures et les méthodes alternatives de contrôle (mécaniques, biologiques, ...). Il doit permettre de recommander les produits les plus adaptés, lorsque leur emploi constitue la seule alternative cohérente possible, en privilégiant les produits présentant les profils toxicologiques les plus favorables à la santé publique et l’environnement, en tenant compte des impasses techniques et des risques de développement des résistances.
Comment se déroule le
CSP ?
Le conseil stratégique phytosanitaire prend la forme d’un plan d’action réalisé sur la base d’un diagnostic préalable
décrivant le contexte, les moyens, et les pratiques agricoles de l’exploitation en matière de protection phytosanitaire des cultures.
- Le diagnostic : Il étudie l’incidence des choix techniques en cours, les atouts et les contraintes de l’exploitation, le contexte environnemental et sanitaire. Le bilan réalisé mesure l’utilisation des PPP : quantités, IFT, PIC...). Il est formalisé par un document rédigé à actualiser tous les 6 ans. Ce document doit être conservé par le décideur et le conseiller pendant au moins 6 ans.
- Le plan d’action : Il constitue l’élément final du CSP. Il est établi en concertation avec le décideur de l’exploitation. Il fournit des recommandations sur les solutions, possibles et compatibles avec les objectifs de l’exploitation, pour réduire l’utilisation et les impacts des PPP. Il indique les conditions de mise en œuvre du plan d’action, les incidences économiques si c’est possible, et doit justifier la préconisation de PPP. La préconisation
Calendrier d’application
doit porter sur des substances au profil toxicologique le plus favorable à la santé publique et à l’environnement.
Qui délivre les CSP ?
Ce sont des conseillers dont la structure est agréée pour le CSP. Pour le département de la Dordogne et les viticulteurs des Côtes de Duras, c’est la Chambre d’Agriculture de la Dordogne qui doit être contactée.
Contact : CA 24 Pôle Interconsulaire, 24660 Coulounieix-Chamiers - 05 53 45 19 00
Cas particulier des adhérents de la Cave coopérative de Monbazillac : la structure est agréée pour le CSP, le responsable technique de la cave réalisera les CSP de ses adhérents.
Technique
Vous pouvez retrouver l’ensemble des informations spécifiques au CSP sur le site de la DRAFF Nouvelle Aquitaine : https:/draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/le-conseil-strategique-phytosanitaire-en-exploitation-agricole-r926.html
19 CONNEXION - VINS DE BERGERAC ET DURAS - OCTOBRE 2023