Page 7 - Talence CitéMag - Septembre 2020
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La nef de l’église en voie de réhabilitation
Partie intégrante des joyaux de notre patrimoine, l’église Notre-Dame va connaître, dans le cadre du budget participatif, une rénovation de sa nef historique.
EN VILLE
Il y a dix-huit mois, la paroisse de Talence avait proposé un projet de rénovation d’une partie de l’intérieur de l’église Notre- Dame. Cette proposition n’avait alors pas été retenue par les Talençais votants. Entre temps, la Ville, propriétaire des lieux, a entrepris de repeindre la chapelle du sanctuaire de Notre-Dame-des-sept- douleurs comprenant en son sein une Pietà très précieuse datant du quinzième siècle. Cette rénovation a été entreprise
au dernier trimestre 2019 et inaugurée le 8 décembre dernier.
DEUX CHAPELLES EN VIS-À-VIS
À l’initiative de Thierry Gros, économe paroissial et membre de la commission « Notre-Dame 2020 », un nouveau projet a été
présenté au dernier budget
participatif ; projet qui a été
adoubé par la consultation
populaire. Il s’agit de la
rénovation d’une partie de
la nef, plus précisément de
la chapelle dite de Saint- Joseph-des-sept-douleurs
ainsi que des deux coupoles
de la croisée et de l’ancien
chœur. Les travaux d’un
coût de 75 000 euros ont
eu lieu dans le courant de
cet été. Les deux chapelles
auront donc été repeintes dans les mêmes tons de beige et de gris pour les pilastres et les panneaux. Les frises qui avaient peu à peu disparu au fil du temps, ont, quant à elles, été nettoyées et remises en valeur. Thierry Gros a l’intention de proposer un nouveau projet dans le cadre du prochain budget participatif afin de pouvoir achever les travaux de la nef toute entière.
Par ailleurs, la paroisse réfléchit actuellement à une autre réhabilitation, celle de la partie moderne de l’église, construite rappelons-le dans les années 60 grâce au soutien financier des paroissiens eux-mêmes.
Il s’agira là, lorsque ce sera possible, d’en améliorer tout à la fois l’esthétique et la fonctionnalité.
Une idée lumineuse
Dans le cadre de sa politique de valorisation des mobilités douces, la Ville expérimente une solution innovante pour améliorer la sécurité des cyclistes et des piétons circulant de nuit.
C’est la société pessacaise Olikrom qui en assure la mise en œuvre grâce à son procédé de luminescence Luminokrom®. Olikrom a été créée en 2014 par Jean- François Letard qui a ouvert en 2018 son propre site de production. Spécialisée dans l’intelligence des couleurs, la société produit une peinture sans consommation d’électricité ni émission de CO2, labellisée par l’Ademe (agence de la transition écologique) et distinguée dans le cadre
de l’appel à projet « routes du futur ». Sa propriété majeure est de capter la lumière du jour, même par mauvais temps, pour la restituer de nuit sur une durée d’environ 10 heures. Cette peinture luminescente (verte, blanche ou jaune), si elle représente un surcoût par rapport aux peintures classiques, n’en demeure pas moins une solution économe puisqu’elle peut représenter une alternative à l’éclairage public et s’avère en ce cas 40 fois moins
onéreuse. Sa durée de vie est de 3/4 ans en moyenne.
PLUS DE SÉCURITÉ DANS LES DÉPLACEMENTS
Pour les personnes se rendant à leur travail tôt le matin ou en soirée, pour les étudiants qui traversent des zones peu éclairées, et pour l’ensemble des usagers cyclistes et piétons, ce marquage routier est indéniablement un plus qui améliore l’orientation et la visibilité du parcours y compris en condition dégradée (pluie, brouillard).
Éco-durable, résistant et assurant une sécurité optimale, le procédé sera appliqué sur 1,6 kilomètre en deux phases, entre la place Charles-de-Gaulle et la rue Pacaris, d’ici l’automne prochain. De chaque côté, deux bandes au sol baliseront la voie dédiée aux vélos et piétons pour apporter un confort dans les déplacements doux. En ce sens, la Ville conforte sa politique de mobilité qui encourage autant que possible les pratiques de la marche et du vélo en complément des déplacements motorisés traditionnels.
TALENCE CITÉMAG - SEPTEMBRE 2020 7