Page 24 - GESI n°97 // Février 2023
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24 // VIE DE LA COMMUNAUTÉ GEII
La Coupe elle-même rassemble cette année 8 robots, venus de Cherbourg, Cachan, Troyes et Montpellier. En année “normale”, une vingtaine sont présents, ce qui change radicalement l’ambiance du lieu. Ce vendredi 10 Juin, l’atmosphère est apaisée, presque silencieuse. Elle s’animera quand la compétition commencera vraiment avec les manches de qualification, mais restera trop calme : les organisateurs regrettent la faible participation qui donne, à ce vaste lieu, un air un peu déserté.
Quant aux étudiants présents, ils sont à leur affaire : à Cherbourg, ils préparent des éléments du robot pendant des SAÉ, mais l’essentiel est préparé, depuis un mois et demi, pendant leur temps libre. L’organisation est laissée à l’enseignant, quand les étudiants se concentrent sur les questions techniques. De la Manche, ils sont venus à 5 avec deux robots, et ils maintiennent le lien avec ceux qui sont restés au pays par les réseaux sociaux. C’est une expérience de travail en équipe, qui, quel que soit le résultat atteint, les réjouit.
Dès que les machines passent sur la piste, on sent que la tension monte d’un cran : le robot va-t-il démarrer ? Va-t-il voir les balles et correctement les pousser ? Va-t-il demeurer dans sa zone, sans franchir la frontière, synonyme de pénalité ? La Coupe est lancée, quand bien même l’affluence n’est pas au rendez-vous.
Le staff organisateur (Hugues ANGELIS)
A observer ces étudiants affairés, concentrés sur leur électronique ou leurs lignes de code, on se dit que la sève technologique est en train de monter et qu’elle n’est pas prête de redescendre. Il est réellement difficile d’envisager meilleur contexte pour mettre en valeur les compétences GEII : à la fois les entraîner, du point de vue des étudiants, et les mettre en lumière, du point de vue des spectateurs chez qui un tel spectacle doit susciter des vocations !
GESI // 42e ANNÉE