Page 28 - CHEVAL PARTENAIRE - Magazine n°13

SOINS & BIEN-ÊTRE DU CHEVAL
KIT EXPERT
Le bien-être du cheval est au cœur des préoccupations des propriétaires d’équidés depuis que l’homme a com- pris que pour garder son cheval en pleine forme, il fallait lui apporter tout ce dont il a besoin que ce soit d’un point de vue physiologique ou psychologique. Un cheval bien dans sa tête et dans son corps est un cheval moins malade et qui nous donnera le meilleur pour notre plus grand bonheur.
1. SON ENVIRONNEMENT
L’environnement du cheval et son mode d’hébergement sont deux points essen- tiels à son bien-être, un cheval a besoin de mouvements, il a besoin de manger de la fibre (herbe et/ou fourrage), il a besoin de vivre auprès de congénères. L’enferme- ment du cheval est contre nature et pro- voque chez lui de nombreux problèmes de santé comme les coliques, l’asthme équin, des ulcères gastriques et d’autres troubles comme des stéréotypies, l’agressivité et même la dépression. Un hébergement adapté permet au cheval de répondre au mieux à ses besoins, à savoir qu’un cheval hébergé en box doit pouvoir sortir tous les jours dans un paddock avec herbe, avec au moins un congénère. N’oublions pas que le cheval est un animal grégaire et que vivre seul est particulièrement dur pour lui.
Rappelons que chaque mode d’héber- gement demande une grande attention envers le cheval, ce n’est pas parce qu’un cheval vit h24 au pré qu’il ne nécessite pas autant d’attention qu’un cheval de sport vivant une partie de sa journée au box. Un cheval vivant h24 au pré a également besoin d’une surveillance accrue, de soins quotidiens, d’une alimentation adaptée à son environnement, d’un abri de qualité pour se protéger de la pluie et du soleil et d’un endroit sécurisé et sécurisant pour lui.
2. SON ALIMENTATION
Son alimentation doit être adaptée à ses besoins propres, on ne nourrit pas un grand cheval de sport comme on nour- rit un petit cheval de loisir, cela peut être néfaste pour l’un comme pour l’autre ! L’ali- mentation numéro 1 reste le fourrage, on
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estime les besoins journaliers en foin à environ 1.5 à 2% de poids brut, soit une moyenne de 7kg/jour de foin pour un cheval de 600kg mais bien sûr, ces chiffres sont à adapter à chaque cas et en fonction de certains paramètres comme l’activité, les températures extérieures, la qualité nutritive du foin, etc. Un soin tout particulier sera accordé au choix du foin, il faudra le choisir très sain, non poussiéreux, non moisi, de l’année en cours et d’une belle couleur verte et non grise ou jaune indiquant que le foin a été pressé encore humide et mal stocké.
La distribution de concentré doit suivre un rythme régulier, suffisant et adapté à l’activité du cheval. Le marché permet de trouver « le » concentré le plus adapté à chaque cheval, il doit fournir l’énergie nécessaire à l’animal mais aussi tous les minéraux et vitamines nécessaires au cheval. Attention à limiter l’ami- don et à choisir des concentrés contenant des taux très bas d’amidon pour pro- téger un maximum le système digestif du cheval et en particulier son estomac qui peut souffrir d’ulcères gastriques. Il existe d’ailleurs des aliments faibles en amidon qui répondent aux besoins des chevaux ayant des soucis d’estomac.
3. LES SOINS CORPORELS
Le cheval étant un athlète né, il demande des soins corporels spécifiques comme les massages, la balnéothérapie équine, des séances d’ostéopathie et ce quelle que soit son activité ! Évidemment, un cheval de sport nécessitera davantage de soins physiques qu’un cheval très peu monté passant tout son temps à brouter l’herbe de son pré. Tout est une question d’équilibre et d’ob- servation, seule la fréquence varie en fonction de l’activité !
L´ OSTEOPATHIE
On estime utile 1 à 2 séances d’entretien annuel d’ostéopathie pour un cheval de loisir, un cheval de sport peut être amené à voir son ostéopathe 4x/an en entretien.
#13 OCT.2019-MARS2020