Page 4 - Talence CitéMag - Septembre 2021
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                                          TRAVAUX
L'arceau talençais :
des arceaux à vélos végétalisés
Peu à peu, tous les passages piétons de notre ville seront « protégés » par une zone non-stationnable regroupant arceaux à vélos et espaces végétalisés.
            Une loi sur la mobilité interdit désormais le stationnement au droit des passages piétons sur au moins cinq mètres de distance. Afin d'être en accord avec la réglementation, Bordeaux Métropole et la Ville de Talence ont voulu proposer une solution qui répond à plusieurs objectifs : utiliser cet espace pour sécuriser les abords, installer des arceaux à vélo et végétaliser l'espace public sans supprimer de places de stationnement.
DÉGAGER LA VISIBILITÉ, VÉGÉTALISER
Dans le même temps, dans le cadre du vaste plan de végétalisation de ses quartiers, la Ville a décidé d’installer, à côté de deux arceaux à vélos, une jardinière, créant ainsi un équipement hybride et donc, végétalisé.
Une première expérience a été menée en ce sens à l’angle de l’avenue Roul et de la rue Matteoti. Elle s’est avérée largement concluante, permettant notamment de dégager ainsi un « cône de visibilité » qui garantit, pour l’usager de la rue, une plus
grande sécurité. Cette expérience sera donc, et ce dès ce mois de septembre, progressivement étendue à l’ensemble des quartiers de notre ville. Le premier à en bénéficier sera le quartier Cauderès où seront installés entre 15 et 20 de ces espaces dits « d’arceaux végétalisés ». L’emplacement de ces installations est déterminé en fonction des quartiers et de
leurs spécificités techniques (disponibilité de places, nombre de passages piétons, etc.).
En résumé, ces aménagements permettront plus de places pour les vélos, plus de végétaux, plus de sécurité et moins de stationnement anarchique et potentiellement dangereux ; un pari gagnant.
    Le retour des biscuits Olibet
La première usine de biscuits française s’installait à Talence en 1872. Aujourd’hui l’un des descendants du fondateur relance la production des fameuses demi-lunes.
L’histoire de la biscuiterie débute dès 1840aucœurdu« PortdelaLune » avec les biscuits secs de Jean-Honoré Olibet, appréciés des marins pour leur capacité de longue conservation. C’est la première biscuiterie à se lancer dans la commercialisation en s’inspirant du modèle anglais. Et c’est bien à Talence, en 1872, que la société inaugure la toute première usine de biscuits française. À leur apogée, les biscuits Olibet reçoivent la médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris en 1889 (celle à l’occasion de laquelle la Tour Eiffel fut construite). Malheureusement, au début du XXe siècle, l’arrivée de la concurrence et l’émergence de la grande distribution auront raison de
l’entreprise qui s’appuyait sur les commerces de quartier. Aujourd’hui, six générations après Jean-Honoré, Aymeric Olibet souhaite faire revivre l’entreprise familiale. Il a relancé la production
des demi-lunes, vendues dans
des épiceries fines (dont deux à
Bordeaux). Il s’appuie sur l’histoire
de la marque, intimement liée à
celle de l’art avec les « réclames »,
ces affiches publicitaires parfois
dessinées par des artistes de
renom. D’ailleurs, il semblerait que
les biscuits Olibet aient participé
à l’invention du cubisme puisque
Pablo Picasso « apprend à marcher
[...] en poussant devant lui une
boîte de biscuits OLIBET. Une
boîte carrée, fermée, un cube. [...] »
(Pablo Picasso, Le Sage et le fou
(Gallimard, 1986), Marie-Laure Bernadac et Paule du Bouchet). CQFD !
Pour acheter des demi-lunes, rendez-vous à Bordeaux, à l’Echoppe de la Lune ou à l’Epicerie de Choix biscuitsolibet.com
     4 TALENCE CITÉMAG - SEPTEMBRE 2021


































































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